
Animaux de cirque : le purgatoire des animaux, un réalisme à découvrir absolument
Après l’annonce du décès de l’ours Micha, bien des voix s’élèvent à nouveau quant aux conditions de détention et de dressage des animaux dans les cirques. Comment vivent-ils au quotidien ? Voici ce qu’on ne vous dit pas.
La cruauté innée des dresseurs avec des méthodes extrêmes
Sur la piste, les animaux sont touchants d’humanité. Pourtant cette complicité entre l’animal et l’homme est en fait l’aboutissement d’inimaginables sévices. Les acrobaties inculquées aux animaux ne sont que violence, il n’y a pas d’amour entre l’humain et l’animal comme les dresseurs le font habilement croire.
Comment fait-on obtempérer les animaux dans un cirque ?
Le dressage des animaux est loin d’être enseigné dans la douceur et la patience. C’est une barbarie du dressage ! Afin de réussir à faire danser le twist à un ours, « le dresseur s’équipe de deux bâtons renforcés de pointes ». Ces dernières sont positionnées à hauteur des cuisses de l’ours en le piquant successivement de chaque côté. Dans un même temps l’ours est nourri de manière à le faire obéir plus sagement. Un ours bondissant d’une patte puis l’autre et quant à lui dresser sur une plaque brûlante pour l’inciter à sautiller pour échapper à la chaleur. Pour qu’un cheval couché donne l’apparence de bécoter le dresseur on le ligote au sol on le pique à l’aide d’un aiguillon. En vue de soumettre les éléphants à reproduire des numéros imbéciles, ont les menaces avec des gaffes métalliques, munies de crochets et pointes plantées sous les oreilles, endroit ou la peau est fine, mais aussi ou la douleur sera garantie… Un éléphant qui « joue » les toutous en donnant la patte, cela amuse les petits et grands, mais que de souffrance : ils ont appris à garder la patte en l’air au moyen de gros clous placés dessous.
Les chiens de cirque ne sont pas épargnés non plus !
Dans le but qu’un chien exécute un saut périlleux, les dresseurs accrochent un harnais autour de sa taille, puis soulevé brusquement, on le fait pirouetter en l’air avec des coups de baguette. Ceci a une vitesse remarquable. Il n’est pas rare que le canidé se casse une patte lors de l’exercice, ce n’est pas grave, dans le meilleur des cas il sera placé en refuge, ou bien il sera donné en pâture aux fauves. (Déclaration d’anciens dresseurs).
Des conditions de détention inqualifiables
L’étroitesse des cages exacerbe la détresse des animaux. On les conditionne dans environ dix fois moins de place qu’ils n’en disposeraient hébergé dans un zoo. À retenir que les fauves y sont retenus de 75 à 99 % de leur temps. Les éléphants sont détenus par des chaines ou cloisonnés dans des camions.
Par ailleurs les animaux de cirque supportent durant 9 à 10 mois de longs trajets dans des situations épouvantables été comme hiver. Certains d’entre eux ne résistent pas.
Lors de congés annuels, les animaux restent confinés dans des cages minuscules durant 2 à 3 mois à attendre. Certains cirques ont des animaux maigres ou non soignés.
Le spectacle n’enchante que son auditoire
Non les animaux ne s’amusent pas en piste, ils se désengourdissent légèrement les pattes dans un espace futile et savent très bien qu’ils restent sous la contrainte de l’homme, de ses fouets, barre de fer et autres appareillage. Ils travaillent accompagnés d’un stress inimaginable car savent que la moindre faute sera réprimandée avec comme punition un manque de nourriture durant plusieurs jours.
Des fins de vie anonymes
Les naissances très attendrissantes d’animaux dans les cirques où zoos sont beaucoup médiatisés, mais quand est-il des décès ? Dès lors qu’un animal part, un autre le remplace sans tambour ni trompette furtivement avec le même nom. Le cas de Flipper le dauphin dans son delphinarium n’est pas un exemple isolé. Flipper est décédé, vive Flipper !
Alors oui, derrière le beau spectacle se dissimulent des procédures de dressages invivables pour les animaux et une réelle vie de torture.
O Poils Magazine
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