
Chenilles processionnaires

Dès la fin de l’hiver, les chenilles processionnaires, qui ont tissé leur nid de soie, représentent un grand danger, tant pour l’homme que pour le chien et le chat. Sur les arbres où elles ont élu domicile, elles causent également d’importants dégâts.
La chenille processionnaire du pin est en fait la forme larvaire d’un insecte. On les trouvent principalement dans le Sud, mais elles sont présentes dans d’autres coins de France et il n’y a que les régions de montagnes qui soient épargnés. Les conifères (pin, thuya, cèdre etc..) sont leurs arbres de prédilection, mais il est possible de déceler leur présence sur d’autres arbres, comme les feuillus ( bouleau, chêne,érable etc..) il s’agirait alors d’autres espèces de chenilles.
Malheureusement les chenilles processionnaires n’ont que peu de prédateurs ! Hélas !
C’est lorsqu’elles descendent de leur nid, en mars avril (parfois plus tôt lorsque l’hiver est plus doux), que les chenilles processionnaires sont le plus à redouter pour nos compagnons. On les nomment ainsi car celles-ci marchent « à la queue leu leu » Elles sont reliées les unes et les autres par un fin fil de soie. Cela intrigue beaucoup les chiens (en particulier les chiots OU chatons) curieux de savoir. Attention si votre chien ou votre chat s’approche de celles-ci pour les renifler et pire pour les avaler.
Principal danger : une réaction urticante
Due aux poils urticants dont ces chenilles sont recouvertes, ce poil est relié à une glande à venin.
Les symptômes
Atteinte de la cavité buccale (bouche), la langue se met à enfler, puis elle se nécrose. Langue de couleur grise ou ulcérée. L’animal peut se mettre à baver. Troubles oculaires. Étouffements.
En cas de doutes dirigez-vous vers votre vétérinaire. Certains animaux ont pu survivre mais avec un morceau de langue en moins.
O POILS MAG
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