
Importante saisie de plus d’un millier de bouts d’animaux servant à la sorcellerie
Colombie-Candelaria
Les morceaux des différentes espèces étaient revendus afin de servir aux pratiques occultes de la sorcellerie.
Ce ne sont pas moins de 442 sonnettes de serpents, 128 dents de mammifères, 23 pattes de tapir, un crâne de félin, 12 colliers constitués de membres de singes, des sabots de cervidés, des queues et des carapaces de tatous, des têtes de toucans, des plumes de perroquets et de perruches, ainsi que des peaux d’ocelots, de pumas, de boas, d’anacondas et de primates récupérés au cours d’une saisie.
« Les échantillons » d’animaux avaient été prélevés sur des animaux capturés en Amazonie et dans d’autres régions de Colombie. Ces derniers étaient revendus dans les boutiques d’un centre commercial du quartier de la Candelaria, cœur historique de la capitale.
Les morceaux des corps notamment sont « utiles » pour des rituels et cultes et importés illégalement par les personnes qui s’en approvisionnent. Ils servent à fabriquer des amulettes de sorcellerie.
Les bouts de cadavres d’animaux sauvages étaient vendus en l’état, ou cachés dans divers produits fabriqués frauduleusement.
La saisie a eu lieu dans le cadre de l’«opération Ancêtres», réalisée mercredi par des fonctionnaires municipaux et des policiers de Bogota.
Ils étaient commercés par «toutes catégorie de personnes pour des rituels de guérison ou rituels ésotériques. En particulier, ces gens qui se fabriquent des grigris pour se protéger de coups de feu, c’est-à-dire des sicaires, des bandits et tout individu en marge de la loi», ont déclaré à l’AFP une source du secrétariat à l’Environnement.
La législation colombienne prévoit jusqu’à huit ans de prison et d’importantes amendes pour les vendeurs et les trafiquants d’espèces sauvages.
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