
Non, il n’y a jamais eu de loi autorisant à vendre les animaux de compagnie aux laboratoires
Depuis quelques jours les militants de la protection animale relayent divers articles issus de grands médias indiquant qu’une loi serait passée discrètement au cours du confinement. O poils magazine expliquent la vérité…
Une mauvaise interprétation du décret sème la discorde
Le décret n° 2020-274 du code rural datant du 17 mars n’a modifié en fait que certains alinéas. Par ailleurs le statut de mandement est travaillé depuis plus d’un an en étroite collaboration avec de grandes organisations de protection animale. Voici ce qu’il faut en retenir.
Un soutien appuyé contre l’expérimentation des animaux
Le décret donne lieu précisément de renforcer le nombre de responsables émanant d’organisations de protection des animaux, mais aussi de la faune sauvage au cœur de la CNEA. (Commission Nationale d’Expérimentation Animale, qui devient « commission nationale pour la protection des animaux utilisée à des fins scientifiques »).
Concernant l’article R214-290 qui fait débat actuellement, son règlement stipule très clairement que les animaux proposés à l’expérimentation « devront avoir été élevés à cette fin, et provenir d’éleveurs ou de fournisseurs agréés et non de particuliers ».
Dans ce décret, la CNEA ((rattachée aux ministères de la recherche et de l’agriculture) nous mentionnons que cette dernière comporte désormais six membres titulaires représentants la protection animale au lieu de trois antérieurement. Les adaptations sinistres de ce décret ne sont donc ponctuées que d’imagination, lié à une interprétation farfelue et ignorante, et non à une lecture méticuleuse et rationnelle du décret et de son utilisation réelle.
L’objectif des grandes organisations de protection animale n’est pas de soutenir ce décret concernant l’expérimentation animale, qui demeure condamnable.
Proscrire l’expérimentation animale
Citons que la Fondation Brigitte Bardot œuvre pour une réforme de la directive européenne visant à arrêter l’expérimentation animale afin de favoriser des pratiques alternatives.
O Poils Magazine
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