Jugé par le tribunal de Chambéry l’avocat des deux associations s’étand portées parties civiles l’ont fait condamner à payer une amende de 8000 euros.

Un chasseur qui avait abattu quatre ânes condamné pour cruauté envers les animaux

Savoie-Arith

 

Le chasseur avait franco exécuté quatre équidés en 2017 en Savoie affirmant les avoir confondus avec des biches. Il a écopé ce mercredi d’une amende avec le chef d’accusation de « cruauté envers les animaux »

 

Jugé par le tribunal de Chambéry l’avocat des deux associations s’étant portées parties civiles l’ont fait condamner à payer une amende de 8000 euros.

 

De nationalité suisse, ce chasseur était venu à Arith en 2017 afin d’assister à une partie de chasse au cerf. Ce dernier avait rencontré un cheptel d’ânes et en avait abattu quatre froidement, n’hésitant pas à prendre soin de recharger son fusil à chaque coup.

 

Le tribunal de grande instance de Chambery l’avait déjà auparavant contraint à s’acquitter d’une amende de 750 euros courant 2018, ainsi qu’à indemniser le propriétaire des ânes tués. Condamnation portant sur le fait qu’il a mal déterminer sa cible.

 

« Un jugement formidable sans appel »

 

Le 30 mai dernier l’avocat général avait estimé devant la cour d’appel qu’un tel amalgame n’était pas possible sur le fait de confondre des ânes avec des biches à quatre reprises. Il avait donc requis un an de prison avec sursit et 10 000 euros d’amende pour cruauté envers les animaux.

 

La cour d’appel a approuvé cette qualification. Le chasseur est désormais privé de chasser pendant 5 ans et devra payer 950 euros de dommages et intérêts en plus de s’acquitter des frais de justice à toutes les associations parties civiles dans ce dossier.

 

Maître Grillon félicite une telle décision et considère que c’est « une très belle victoire du droit » qui appellera à faire réfléchir « ceux qui ne veulent pas rentrer bredouille de la chasse et « font des cartons sur des animaux domestiques »

 

Néanmoins, il faut continuer de faire prendre conscience que la souffrance animale ne s’arrête pas qu’aux animaux domestiques » puisque si cela avait été des biches de tuées, il n’y aurait eu aucune condamnation ajoute maître Grillon.

O Poils Magazine