Dole, un renard vu en ville

Un renard en ville, vu 3 fois la même semaine à Dole

Dole, un renard vu en ville

Dole- Jura

 

Le 8 mars 2022, un habitant de Dole dans le Jura a remarqué un renard dans sa cour du centre-ville.

Événement de plus en plus fréquent, car ceci-ci est dû au comportement de nature audacieuse de cet animal qui n’hésite pas à quitter sa zone de chasse dans le but de trouver sa pitance.

 

La caméra de surveillance de la cour de l’habitant a détecté un mouvement dans la nuit du 8 mars. Habituellement, ce Dolois n’avait jusqu’à ce jour repéré que son chat lors du visionnage de la vidéo. Mais cette fois-ci, c’est bel et bien un renard qui apparaît sur les minis films.

 

Alexandre Divers a été surpris de voir une image d’un renard devant sa maison située au 44 avenue Léon Jouhaux. « C’est un véritable événement et je suis content d’avoir de telles images. » Cela fait 3 fois en une semaine ». La caméra n’a clairement filmé la bête que lors du dernier passage. Je trouve cette intrusion intéressante et mon fils de 3 ans également.

 

Renards, sangliers, les nouveaux arrivants des villes

 

Des animaux sauvages tels que des renards ou des sangliers apparaissent plus fréquemment qu’autrefois en ville. La cause est du fait que leur habitat s’est rétréci au fil des ans en raison de l’expansion des villes ou de la construction de voies ferrées ou de routes.

 

De ce fait, ils habitent aux portes de la ville, la traversent ou la visitent souvent. Et leur nombre augmente ! Berlin, en Allemagne, abrite un nombre croissant de sangliers et Londres, en Angleterre, abrite des milliers de renards. En France, plusieurs villes réfléchissent à améliorer la cohabitation entre les hommes et les animaux.

 

L’humain n’est pas le seul habitant des villes

 

Souris, araignées, pigeons, tourterelles… vivent dans la ville depuis des siècles. Ils se sont rapidement habitués à vivre dans une ville avec les citoyens.

Pourquoi ? Parce qu’ils profitent des arbres, des sous-sols, des greniers et de tout ce qui est en mesure de les abriter, et où les poubelles leur suffisent pour vivre et manger sans trop de difficulté. De plus, il y fait généralement un peu moins froid qu’à la campagne. D’autres animaux incroyables arrivent aussi dans les zones urbaines…

 

 

Les pistes d’aéroports sont devenues aussi au fil des années des terres de chasse. C’est en quelque sorte une attraction nocturne où les renards peuvent être photographiés vers les avions sur le tarmac de l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne). Selon les autorités, une cinquantaine de vulpes vivent sur les 1 500 hectares qui entourent l’aéroport.

 

 

Bienvenue dans les villes !

 

Aujourd’hui, les villes n’utilisent plus de pesticides pour entretenir les parcs, squares ou les ronds-points. Certains permettent à leurs habitants de faire pousser leurs propres plantes dans les rues ou laissent pousser des herbes hautes à certains endroits. De son côté, Paris compte plus de 700 ruches, et de nombreuses villes disposent d’hôtels à insectes. De diverses initiatives donnent un petit côté campagnard aux villes et favorisent le retour des petits animaux.

 

Le renard est un carnivore glouton…

 

Bien que le renard soit considéré comme un carnivore, il est avant tout vorace : « dans des poubelles, il avale tout. On a même trouvé des préservatifs dans l’estomac d’un renard ! », se souvient le naturaliste Marc Giraud. Autrement dit, le fait que le renard soit appâté avec de la vraie nourriture marche à tous les coups sûrs. « Néanmoins, il n’y a rien à craindre d’un renard, c’est une petite bestiole de 6 à 7 kilos avec de petites mâchoires qui ne dévoreraient pas un enfant » !

Par ailleurs, concernant la rage, elle est inexistante sur notre territoire. C’est une maladie que l’on a plus de chances d’attraper en se faisant lécher par un chien qui aura tué un rongeur que par un renard », explique Marc Giraud.

 

 

D’autre part, pourra-t-on domestiquer les renards pour en faire des animaux de compagnie, comme le font certains Londoniens depuis que les animaux ont envahi la capitale britannique ?


édito-Gerset Bénédicte

 

 

 

 

 

 

 

Gerset Bénédicte. Journaliste-Rédactrice web